World Boxing, l’organisation responsable de l’organisation des compétitions olympiques de boxe en vue des Jeux de Los Angeles de 2028, a annoncé de nouvelles exigences strictes pour vérifier le sexe biologique des participants aux futurs tournois, à la suite de la controverse entourant le cas de la boxeuse algérienne Iman Khalif.
L’organisation a confirmé dans un communiqué officiel que tous les boxeurs participant à ses compétitions seront soumis à un test génétique pour déterminer leur sexe, expliquant que le refus absolu de se soumettre à ce test entraînera une disqualification directe et l’interdiction de participer aux compétitions.
Il est interdit à Iman Khalif de participer à la division féminine de l’Eindhoven BoxCup, prévue du 5 au 10 juin 2025, ou à tout autre tournoi sanctionné par l’organisation, à moins qu’elle n’accepte de se soumettre aux tests génétiques requis. Khalif refuserait de se soumettre à ce type de test.
Khalif avait déjà été interdit de participer aux championnats du monde de boxe, mais il a participé aux Jeux olympiques de Paris en 2024, grâce à une unité spéciale créée par le Comité international olympique (CIO), appelée l’Unité de boxe de Paris 2024, après que l’Association internationale de boxe (IBA) a été retirée de la liste en 2023.
Cependant, la World Boxing ayant officiellement pris en charge l’organisation des Jeux olympiques de 2028, la participation de Khalif aux prochains Jeux est désormais totalement exclue, car elle refuse de se soumettre aux procédures génétiques obligatoires pour concourir dans la division féminine.
L’affaire relance le débat sur les tests de genre dans le sport et soulève des questions éthiques et juridiques pour les instances sportives, en particulier avec le nombre croissant de cas dans lesquels les athlètes féminines sont tenues de subir des tests biologiques pour déterminer leur admissibilité à participer, au milieu des critiques généralisées des organisations de défense des droits de l’homme et des athlètes.