La star tunisienne Anas Jabeur, ancienne numéro deux mondiale, a choisi Dubaï pour réaliser l’un de ses plus grands projets hors des courts : la création d’une académie de tennis à son nom. La joueuse de 31 ans a annoncé via son compte Instagram que l’Anas Jaber Academy ouvrirait ses portes avant la fin de l’année 2025, sur le campus de Dubai Academic City (HCT – Dubai Academic City).
« Cette académie n’est pas seulement un centre d’entraînement, c’est un rêve devenu réalité », a écrit Mme Jabeur dans son message. Trois fois finaliste du Grand Chelem et symbole emblématique du tennis arabe, elle souhaite donner aux jeunes talents les moyens de « croire en eux et de découvrir la véritable joie du tennis ».
Cette décision a fait l’objet de critiques mitigées. Mme Jaber a été critiquée pour son association croissante avec les États du Golfe, notamment après avoir signé un contrat avec Kyani, une marque de sport affiliée au Fonds d’investissement public saoudien, dirigé par la princesse Reema bint Bandar Al Saud. Cependant, ses partisans ont défendu sa décision, soulignant que l’établissement d’un tel centre en Tunisie aurait été confronté à d’importants défis logistiques et financiers en raison du manque d’infrastructures.
Ces annonces coïncident avec une pause dans la carrière de Jabeur. La joueuse, qui a lutté contre des blessures physiques répétées, a été contrainte de se retirer de l’US Open de 2025 et n’a pas joué depuis son élimination précoce au premier tour de Wimbledon cette année. Dans ses messages sur les réseaux sociaux, Jabeer a fait part de son besoin de « respirer profondément, de récupérer et de retrouver la joie de vivre », après deux saisons mentalement et physiquement éprouvantes au plus haut niveau de la compétition mondiale.